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C’est beau la vie quand on y pense : rencontre avec la révélation François Deblock

Rencontre avec François Deblock, jeune révélation de “C’est beau la vie quand on y pense”, le nouveau film de Gérard Jugnot actuellement en salles.

C’est beau la vie quand on y pense, le nouveau film de Gérard Jugnot actuellement en salles, révèle le jeune acteur François Deblock. AlloCiné l’a rencontré.

AlloCiné : Avec “C’est beau la vie quand on y pense”, votre premier film en tête d’affiche, vous êtes dirigé par Gérard Jugnot, à qui vous donnez également la réplique. Grosse pression ?

François Deblock : Oui, oui ! Déjà, on me donne l’opportunité d’avoir un premier rôle. Et en plus, c’est Gérard ! J’apprécie beaucoup l’acteur, j’apprécie son univers, j’avais envie de pouvoir le partager. J’avais l’impression de le connaître, d’avoir grandi avec lui, et tout d’un coup il était en face de moi ! Il ressemble beaucoup au personnage simple, mais en même temps fantaisiste, qu’il joue souvent dans ses films. Avec moi, il était très direct, sans fard. Ca m’a mis en confiance très vite. Il a un peu poussé mes curseurs. Dès le casting, on a vu qu’on s’entendait bien, qu’on jouait sur la même tonalité.

Qu’est-ce qui vous a plu dans ce long métrage ?

J’aime bien quand les films parlent de gens paumés. Je ne sais pas pourquoi, ça me touche tout le temps. C’est le cas dans C’est beau la vie quand on y pense. Ca m’a touché car dans la vie, on est confrontés, parfois tôt, parfois plus tard, a des trucs trash, à la mort… et il faut bien continuer à avancer avec. Et puis il y a aussi des gens qui te font avancer, qui donnent la patate, qui t’éclairent, te donnent une passion, ça aussi, ça m’a touché. Le personnage de Gérard, il vient le bousculer, ce jeune que je joue, en lui disant qu’il pourrait s’intéresser aux choses plutôt que boire et se foutre en l’air.

“C’est beau la vie quand on y pense” est une étape majeure dans votre carrière, mais à quand date le déclic, ce moment ou vous vous êtes dit que vouliez vraiment devenir acteur ?

J’ai fait du théâtre et de la comédie musicale dès l’âge de onze ans. Dans mon lycée, il y avait une association culturelle avec un bel auditorium. J’ai fait ça pendant six, sept ans, mais en terminale, j’ai joué Tartuffe et tout d’un coup, j’ai pris ça vachement à coeur. Je me suis un peu responsabilisé. J’ai trouvé ce rôle super et je me suis dit que ça me ferait vachement marrer de prendre tout ça très au sérieux et de jouer à fond.

Quel est votre premier souvenir marquant de spectateur au cinéma ?

Star Wars – Le Retour du Jedi. Je l’ai revu quand ils ont tout remasterisé, j’ai pris une énorme claque. Jurassic Park aussi, à sa sortie, j’ai du le voir quatre ou cinq fois.

Avez-vous des amis comédiens de votre génération ?

Ils ne sont pas forcément connus, j’ai l’impression qu’ils font plus de théâtre. Gauthier Battoue, Pauline Bolcatto, Sofian Khammes… Pablo Pauly, on a fait En Passant Pécho ensemble, mais je ne peux pas dire que c’est un ami, on ne se connait pas assez. Comme très bon ami, j’ai aussi Damien Zanoly.

Des comédiens qui vous inspirent ?

Dans le cinéma français, Vincent Cassel m’inspire énormément. Mathieu Amalric, également. J’aime aussi beaucoup Reda Kateb. En anglo-saxon, je dirais Adrien Brody. Joaquin Phoenix, je le trouve incroyable. Et en ce moment, j’aime beaucoup Jake Gyllenhaal.

Enfin, un dernier coup de coeur sur grand écran ?

Là, on parlait d’Amalric, je repense à Trois souvenirs de ma jeunesse. Plus récemment, il y a Juste la fin du monde, le dernier Xavier Dolan. Cassel m’a fait chialé.

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La bande-annonce de “C’est beau la vie quand on y pense” :

C'est beau la vie quand on y pense Bande-annonce VF

 

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