Déjà inculpé dans trois affaires pour viol ou agression sexuelle, Harvey Weinstein fait l’objet d’une nouvelle plainte pour viol, déposée lundi par une actrice allemande dont la véritable identité n’est pas connue.
Déjà mis en examen pour un viol et une agression sexuelle survenus en 2013 et 2004, Harvey Weinstein avait fait l’objet d’une troisième inculpation au début du mois de juillet pour des faits remontant à 2006. Lundi, une nouvelle plainte pour viol a été déposée contre le producteur américain par une actrice allemande, dont la véritable identité n’est pas connue, mais qui a déposé plainte sous le pseudonyme d’Emma Loman, pour agression, violation des lois contre le trafic d’être humain et atteinte à l’intégrité physique notamment.
La comédienne, qui avait commencé sa carrière comme mannequin, accuse Weinstein de l’avoir violée pendant le Festival de Cannes 2006. Après l’avoir rencontrée à la Mosta de Venise deux ans plus tôt, le producteur l’invite à Cannes pour parler de sa carrière. Bien que méfiante, elle accepte, l’assistant de Weinstein se montrant très insistant par le biais d’appels répétés.
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Au début, Weinstein serait resté strictement professionnel, ainsi que le précise la plainte. Puis, il l’aurait invitée dans sa suite sous le prétexte de discuter de rôles éventuels. “En arrivant dans la suite de Weinstein… Weinstein a mis rapidement de côté son attitude professionnelle. Au lieu de ça, il a maîtrisé Loman et l’a violée”, indique le document. Le producteur, alors parmi les personnalités les plus puissantes d’Hollywood, aurait menacé de détruire sa carrière si elle décidait de parler.
“Effrayée par l’idée que personne ne la croirait et d’une possible vengeance de la part d’une puissante figure, Loman a gardé le silence”, explique la plainte. Ce sont les multiples révélations et accusations portées au jour depuis octobre dernier qui ont convaincu Emma Loman d’engager des poursuites.
Dans le cadre des trois premières affaires, Weinstein a plaidé non coupable. Il est libre, mais comme pour les deux cas précédents, l’accusé a plaidé non coupable et assure que toutes ses relations sexuelles ont été consenties. Puisqu’il a payé la caution qui s’élevait à un million de dollars, il reste pour l’instant libre, mais contraint de porter un bracelet électronique et de limiter ses déplacements aux états de New-York et du Connecticut. Pour le moment, l’entourage du producteur ne s’est pas exprimé au sujet de cette nouvelle plainte.
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