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Lena Dunham : Sobre depuis 18 mois, elle parle de son addiction

L’addiction aux médicaments est le grand fléau aux États-Unis. Accro au Klonopin, un médicament destiné à lutter contre l’anxiété, la scénariste et actrice Lena Dunham est revenue dans People sur sa sobriété dont elle fête le dix-huitième mois.

La star de la série Girls s’est vu remettre le prix de Femme de l’année à la trentième cérémonie du centre de traitement Friendly House à l’hôtel Beverly Hilton Hotel, à Beverly Hills, ce samedi 26 octobre.

C’est justement à la Friendly House que l’actrice s’est fait soigner et grâce à elle qu’elle peut fêter cette année et demie. “Je suis ici parce que devenir sobre a changé ma vie et que je suis vraiment enthousiasmée par la sobriété et par une vie sobre accessible à tous, peu importe leur tranche de revenu, en particulier pour les femmes qui sont si souvent mises en danger quand elles sont nouvellement sobres”, a déclaré Dunham. Elle a ensuite ajouté : “Je pense donc que Friendly House est un exemple de ce que les États-Unis peuvent faire si nous faisons le choix de soutenir la désintoxication. J’adore Friendly House parce qu’ils sont inclusifs concernant les personnes trans et non binaires, parce qu’ils ne refusent pas les femmes en raison de la tranche de revenus, parce qu’ils rassemblent des femmes issues de parcours de vie très différents et leur permettent de se connecter grâce au miracle de la guérison. Je ne veux pas que cette guérison soit uniquement à la portée des femmes ayant mon niveau de privilège.”

Lors de cette soirée,Demi Moore, elle-même ancienne addict, a donc remis ce prix à Lena Dunham pour sa lutte contre l’addiction. “Quand je suis arrivée en cure de désintoxication, j’ai pensé que c’était la fin de ma vie, se souvient-elle. Il me semblait que j’avais tout perdu en une nuit. Mes relations, mon corps et ma carrière étaient dans un état désastreux à cause des décisions que j’avais prises. J’étais sous l’influence de pilules qui, je le pensais, atténuaient ma douleur, mais en fait en étaient la cause.”

Lena Dunham finit par tourner en rond : “Je n’arrêtais pas de me répéter la phrase : ‘Je ne vois plus quelle est ma place dans le monde.’ Et ce n’était pas une idée suicidaire.” Elle se souvient d’un sentiment de “honte” en arrivant en cure, “pas seulement la honte de devoir faire face aux décisions de mon passé que je n’aimais pas, mais la honte de ce nouveau titre de ‘toxicomane'”.

Aujourd’hui, Lena Dunham n’a pas peur d’affirmer que la sobriété “a changé sa vie” même si “ça n’annule pas celle qu’elle était avant”.

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