Il y a plus d’un an, Johnny Hallyday était inhumé au cimetière de Lorient, sur l’île de Saint-Barthélémy. Selon ses dernières volontés. Alors comme on pouvait s’en douter, les fans viennent rendre quotidiennement un dernier hommage à leur idole.
Un lieu de pèlerinage. Depuis l’inhumation de Johnny Hallyday au cimetière de Lorient, à Saint-Barthélémy, les fans du chanteur se recueillent sur sa tombe. Chaque jour, une vingtaine de personnes débarque au cimetière. Pour une prière, un hommage ou tout simplement, un dernier adieu à leur idole. Il avait été dit un temps que le règlement s’était durci. Ces touristes d’un genre nouveau devaient suivre plusieurs règles, dont celle de ne pas rester plus de vingt minutes dans le cimetière. Selon le Figaro, les locaux, qui ont aussi des proches enterrés dans ce même endroit, étaient perturbés par cet afflux de fans.
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Mais il n’en est rien. Nils Dufau, président du comité du Tourisme de l’île de Saint-Barthélémy, dénonce une fake news et demande de lever le voile sur les informations du quotidien. « Un croisiériste a déclaré dans une interview au Figaro, publiée le 27 décembre 2018 que ‘chaque fan [de Johnny Hallyday] n’a droit qu’à vingt minutes de recueillement sur sa tombe ! C’est une organisation mise en place par la mairie et la direction du cimetière’ », nous explique Nils Dufau avant de poursuivre : « Je tenais à faire un rectificatif car cette information est erronée, le cimetière est accessible à tous librement, sans limitation de durée, dans le respect de ceux qui y reposent. D’autant qu’il n’existe pas de Direction du cimetière de Lorient ni de mairie, Saint-Barthélemy étant une Collectivité d’Outre-Mer. »
Admirateurs ou simples curieux veulent voir à quoi ressemble la tombe de Johnny. Avec ces dizaines de roses blanches, ces bougies allumées encore et encore, et ces mots de fans écrits à la main. A tel point qu’il est difficile souvent de voir la croix blanche surplombant la tombe devenue au fil des mois un lieu de pèlerinage.
Par Anthony Verdot-Belaval
Crédits photos : ABACA