Click:高仿包
La start-up grenobloise Diabeloop a mis au point un appareil capable de délivrer lui-même la dose adéquate d’insuline nécessaire aux personnes atteintes de diabète de type 1.
Sommaire
- Une diffusion automatique de l’insuline
- Une commercialisation prévue dans les prochains mois
Une avancée technologique qui promet d’améliorer considérablement le quotidien des quelque 200 000 personnes souffrant de
diabète de type 1 en France. Le mardi 17 septembre, à l’occasion du Congrès européen du diabète qui s’est déroulé à Barcelone en Espagne, la start-up grenobloise
Diabeloop a présenté son tout premier pancréas artificiel, capable de réguler lui-même la quantité d’insuline dans le corps des patients, qui devrait bientôt être commercialisé dans l’Hexagone.Une diffusion automatique de l’insulineContrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas d’un
organe destiné à la greffe pour remplacer un pancréas défectueux : c’est un appareil qui prend la forme d’un petit boîtier fixé au bras du patient, et qui est “composé de trois éléments, explique Marc Julien, co-dirigeant de Diabeloop, à Franceinfo. Il y a un lecteur de
glycémie qui va prendre la mesure toutes les cinq minutes et qui l’enverra à un terminal sur lequel il y a l’intelligence artificielle que nous avons développée. Elle va calculer la quantité optimale d’insuline dont le patient a besoin à ce moment précis. Ce terminal va donner l’ordre à la
pompe à insuline de la diffuser automatiquement, sans que le patient n’ait rien à faire.”
Un pancréas artificiel, qui permet de personnaliser la dose d’insuline, bientôt commercialiséhttps://t.co/AuvbvPrCCf pic.twitter.com/wIxHYsv5fQ— franceinfo (@franceinfo) 17 septembre 2019
Un système différent de celui de la pompe à insuline seule donc, qui elle a besoin d’être programmée par le patient pour administrer la bonne dose. “L‘équipe a mis en place un algorithme qui va s’adapter à la physiologie de chaque patient, ce qui n’était pas possible avant, précise en effet Yousra Tourki, ingénieure spécialisée en intelligence artificielle. L’objectif est de garder une glycémie qui soit la plus stable possible.“Une commercialisation prévue dans les prochains moisDestiné dans un premier temps aux adultes, ce dispositif devrait “apporter une tranquillité inédite aux diabétiques de type 1”, assure le docteur Guillaume Charpentier, l’un des diabétologues à l’origine du projet. Pas de risque de se tromper dans la quantité d’insuline en effet, puisque l’appareil s’en occupe tout seul.Aux Etats-Unis et au Canada, un appareil similaire est déjà commercialisé, sous le nom de MiniMed 670G. En France, la commercialisation de celui inventé par la start-up est prévue dans les prochains mois ; si son prix reste pour le moment inconnu, il pourrait être remboursé par la Sécurité sociale.