L’association Imagerie Santé Avenir vient de rendre publique, pour la première fois, une enquête qualitative sur la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux dans les unités neuro-vasculaires. Bilan de cette étude : la France n’est pas à la hauteur de ses ambitions.

Menée par la Chaire Essec Santé sur l’ensemble du territoire, cette enquête montre que seulement 15 % des patients souffrant d’un AVC sont hospitalisés en France, contre 60 à 75 % dans les pays scandinaves.
Le rapport établi par l’Essec montre également qu’il existe un décalage entre la réalité et la pratique. Pour diagnostiquer correctement un AVC, il faut faire une IRM (Imagerie par Résonance Magnétique). Mais selon ce rapport, tous les services d’urgence n’ont pas d’IRM… Conséquence, un scanner (capable de détecter seulement les hémorragies) est en général réalisé faute d’équipement adéquat.
Pour résoudre ce problème, des Unités neuro-vasculaires supplémentaires doivent être créées. En tout, la France devrait compter 140 UNV en 2011. Problème, pour le moment, soit deux ans avant, il n’y en a toujours que 77…Cette “ mauvaise prise en charge des AVC “ : la faute à qui ? Selon ce rapport, il existe des retards à tous les niveau des secours. Ils s’accumulent sans se neutraliser. Au final, c’est le patient qui en subit les conséquences.L’accident vasculaire correspond à un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau cérébral. Les AVC sont la plupart du temps dus soit à un caillot dans l’artère (dans 80% des cas), soit à une hémorragie, liée à la rupture des parois du vaisseau (dans 20 % des cas).Parmi les symptômes les plus fréquents de l’AVC, on retrouve : un visage non symétrique, une perte de la motricité d’un membre, une désorientation ou encore une difficulté à parler. Dans tout les cas, il faut agir vite, même très vite, pour que la partie du cerveau déconnectée du réseau sanguin puisse être de nouveau correctement irriguée. Il s’agit d’une urgence.Source : communiqué de presse ISA, juin 2009Click Here: camiseta rosario central