Une quarantaine de députés de divers bords ont déposé jeudi 16 juillet une proposition de loi visant à améliorer l’accès à l’IVG. Selon eux, la crise du Covid-19 a mis en exergue ses "fragilités".
Une proposition de loi transpartisane pour améliorer l’accès à l’IVG
La proposition de loi est portée par Albane Gaillot, ex membre de la République en Marche qui a rejoint le groupe “Ecologie, démocratie, solidarité” (EDS) et une quarantaine d’élus, issus de 8 des 10 groupes présents à l’Assemblée, en sont signataires. Ce texte, composé de 7 articles, vise l’amélioration de l’effectivité du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Albane Gaillot a rappelé devant la presse que “près d’
une femme sur trois a recours à l’avortement” dans sa vie et que les “professionnels de santé alertent depuis de nombreuses années sur les obstacles à la pleine effectivité” du droit à l’IVG, que le confinement “a eu pour effet d’amplifier encore un peu plus les difficultés d’accès”.”À l’heure où le droit à l’avortement est menacé aux quatre coins du monde, cette proposition de loi entend faire de la France l’un des pays les plus progressistes en la matière“, a-t-elle ajouté. Parmi les mesures phares de ce texte, on retrouve :
- L’allongement du délai légal d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines ;
- La suppression de la double clause de conscience spécifique à l’IVG, autorisant les médecins à refuser de le pratiquer ;
- L’extension de l’autorisation de pratiquer des IVG instrumentales (ou chirurgicales aux centre aux centres de planification et d’éducation familiale, par une expérimentation de trois ans ;
- L’autorisation sur la même période d’une autre expérimentation permettant aux sages-femmes de réaliser des IVG instrumentales.
Selon Albane Gaillot, cette proposition de loi pourrait être examinée dès l’automne, lors de la première journée dédiée aux textes du groupe EDS. Elle espère également que la Délégation aux droits des femmes s’y associera.Click Here: essendon bombers guernsey 2019