En trois ans, Ariane Bordier est tombée deux fois enceinte. La maman d’un petit garçon de 1 an et d’une petite fille qui aura 2 mois dans quelques jours, sort Rock Mama (First), un ouvrage dans lequel elle parle de ses grossesses avec humour et sincérité. Interviewée par Purepeople.com, la compagne de Fulgence Ouedraogo, qui n’a jamais caché avoir fait des fausses couches, évoque cette tragédie et adresse un message fort.
Dans son livre, la femme de 40 ans raconte avoir perdu deux bébés et avoir été confrontée à des réactions parfois difficiles à accepter. Elle a notamment déjà entendu des phrases maladroites comme “il n’était pas viable, sûrement” ou “ça va, c’est le début, tu n’as pas eu le temps de t’attacher“. À notre micro, Ariane Brodier témoigne : “Quand les fausses couches sont tardives, on a le temps de s’emballer, de se sentir enceinte et on ne pense pas que ça va nous arriver un jour. Je voulais un enfant, j’avais peur des maladies, mais je ne suis pas dit que la grossesse pouvait s’arrêter.” Et de poursuivre : “Alors quand on a fait le test de grossesse qu’on voit qu’on est enceinte, il y a toute cette joie qui nous emporte. On pense déjà au jour de l’accouchement, à son signe astrologique et là, la grossesse s’arrête. Et que ça soit au bout d’une semaine, de trois mois ou de six mois, la douleur est très forte, car à partir du moment où on sait qu’on est enceinte, on se sent mère.” C’est peut-être pour cette raison que, dans son livre, Ariane Bordier utilise aussi bien les expressions “fausse couche” et “perdre un bébé“.
Concernant les phrases malheureuses citées dans son livre et plus haut dans l’article, la belle blonde déclare : “Les gens cherchent toujours à vous réconforter, mais il est difficile de réconforter une femme qui a fait une fausse couche. Tout comme il est difficile de réconforter une femme qui veut un enfant et qui n’arrive pas à tomber enceinte. On ne peut pas dire à une femme qui a perdu un enfant : ‘C’est le début, c’est pas grave, au moins, tu tombes enceinte !’. (…) C’est d’ailleurs pour ça qu’on en parle sûrement si peu. C’est parce qu’on a peur de la réaction d’autrui.“
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