News

Chanter Happy Birthday ne vous coûtera plus rien

On ne s’en était pas rendu compte, mais avant ce lundi, chanter Happy birthday to you pouvait coûter très cher. Heureusement, la justice américaine a tranché ce lundi dans un litige qui opposait la société Warner/Chappell, qui affirmait détenir les droits de la célèbre chanson, et des plaignants à l’origine d’une action de groupe en 2013. La chanson est désormais libre de droit.

L’information nous semble anecdotique, tant elle est éloignée de nos préoccupations quotidiennes, mais elle a des retombées énormes dans le monde de la musique et du cinéma. La chanson Happy birthday que tous les enfants du monde entier chantent sans même comprendre l’anglais, est officiellement, depuis ce lundi, libre de droits. On n’avait jamais payé pour la chanter, alors qu’on risquait gros.

Un juge fédéral américain a en effet validé un accord amiable reconnaissant que la célèbre comptine appartenait au domaine public, ce qui permet désormais de l’interpréter sans acquitter de royalties. Cela met un terme à un vieux litige opposant la production d’un film à petit budget consacré à l’histoire de cette chanson, et la société Warner/Chappell, filiale du géant Warner Music, qui affirmait détenir les droits après avoir racheté la société qui revendiquait la propriété de la chanson depuis 1988. Warner/Chappell affirmait que le copyright sur les paroles courait jusqu’en 2030 et réclamait 1500 dollars aux jeunes cinéastes pour l’utilisation du morceau. En plus de leur refus, Warner/Chapell s’était alors retrouvé face à la justice.

Click Here: gold coast suns 2019 guernsey

“C’est une grande victoire pour le public et pour les artistes voulant utiliser Happy Birthday to you dans leurs vidéos et dans leur musique”, a commenté Daniel Schacht, avocat des plaignants.

L’an dernier, le même juge de Los Angeles, George King, avait déjà décidé que les droits de la chanson n’appartenaient pas à Warner/Chappell . La maison de disques a, depuis, accepté de payer 14 millions de dollars dans le cadre d’une transaction amiable, mettant un terme à ses revendications.

Selon les deux parties, cette chanson daterait de 1893 et aurait été écrite par Patti Hill, une éducatrice de jardin d’enfants dans le Kentucky. En revanche, la mélodie, elle, serait plus récente.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *