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La santé des 15-25 ans passée au crible

L’institut national de prévention et d’éducation ensanté (INPES) a publié le 24 juin lesrésultats d’une grande enquête sur les perceptions etcomportements de santé des 12-25 ans. S’appuyant sur 2 765témoignages, le portrait de cette classe d’âgeapparaît pour le moins contrasté.
Le sport est fortement présent dans la vie desjeunes puisque deux tiers d’entre eux disent en avoirpratiqué au moins un au cours de la semaine qui s’estécoulée. Les hommes plus que les femmes (71,3 %contre 56,5 %). Mais cette bonne habitude disparaîtrapidement à partir de 21 ans puisqu’il ne sont plus qu’unsur deux à avoir conservé une activitéphysique. Une baisse particulièrement sensible chez lesfilles : 52 % contre 28,5 % chez les garçons ;
Tabac : 69,8 % des jeunes de 12-25 ans se déclarentgênés par la fumée des autres et parmi eux,plus d’un fumeur sur deux. Plus de la moitié (53, 8%) desjeunes fumeurs déclarent avoir envie d’arrêter maisl’arrêt réel est remis à un avenir encore maldéfini ;
Les pensées suicidaires ont concerné en1999, 3,9 % des jeunes hommes et 9 % des jeunes femmes. Tousâges confondus, ce sont les adolescentes de 18-19 ans quisont les plus concernés (12,6 %). Par ailleurs, 4,6 %avouent avoir déjà tenté de se suicider. Selonl’INPES, ces chiffres sont « dramatiquement stables »;
Les actes de violence connaissent également unestabilisation depuis 1997 : 7,2 % déclarent avoirporté des coups au cours des douze derniers mois et 8,2 % enavoir reçu. Fait plus inquiétant : 2,2 % des jeunesde 15 à 19 ans ont déclaré avoirété victimes de rapports sexuels forcés en1999 contre 1,7 % en 1997 ;
Sexualité : plus des deux tiers (69,2 %) des 15-25ans interrogés déclarent avoir déjà euun rapport sexuel au cours de leur vie, sans différencesignificative selon le sexe. Si moins d’un sur six est sexuellementactif avant 15 ans, 96,7 % le sont à 25 ans. Face auxinfections sexuellement transmissibles, l’INPES regrette unestagnation de l’usage du préservatif lors du premier rapport: quatre ados sur cinq (79,6 %). Par ailleurs, l’usage de la piluledu lendemain est loin d’être exceptionnel puisque 13,9 % desfilles de 15 à 25 ans l’ont déjàutilisée. Enfin, 7,5 % des filles de la même tranched’âge reconnaissent également avoir eu recoursà une IVG ;
– Concernant les drogues illicites, les résultats del’étude apparaissent paradoxaux. D’un côté, lesjeunes sont en désaccord avec la vente libre des droguesdouces (70,2 %). De l’autre, ils sont 30 % à êtred’accord avec l’autorisation de consommer du cannabis… Moins de 1% sont d’accord avec une autorisation de la vente libred’héroïne.Source : Perceptions et comportements de santé des 12-25 ansvivant en France – INPES – 25 juin 2004Click Here: Golf special

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