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L’Anses alerte sur les cosmétiques ou détergents qui ressemblent à des produits alimentaires

Crèmes dépilatoires dans une fausse compote à boire, gel hydroalcoolique dans une bouteille de vin… Dans un communiqué publié le 31 juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte sur les imitations de produits alimentaires qui “circulent régulièrement sur le marché”. Ils pourraient provoquer des ingestions accidentelles, notamment chez les enfants.

Le packaging des produits fait vendre. Depuis plusieurs années, certaines marques s’inspirent d’emballages de produits alimentaires pour rendre leurs crèmes ou leur gels, attrayants. Depuis 1987, la directive européenne 87/357/CEE encadre ces produits qui, n’ont “pas l’apparence de ce qu’ils sont” et “compromettent la santé ou la sécurité des consommateurs” informe l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). “Les États-membres ayant identifié un produit de ce type peuvent ainsi prendre « toutes les mesures nécessaires pour interdire la commercialisation, l’importation et, soit la fabrication, soit l’exportation des produits visés »”, peut-on lire dans un communiqué publié le 31 juillet. 

Or, “ces imitations de produits alimentaires circulent régulièrement sur le marché”. Parmi elles, l’agence liste des boules effervescentes pour le bain imitant des bonbons,

des crèmes dépilatoires ressemblant à des compotes à boire ou encore

des gels hydroalcooliques vendues dans des petites bouteilles de vin. Ces produits ont été signalés et retirés du marché, poursuit l’organisme qui tient à appeler les consommateurs et les professionnels de santé à plus de vigilance. “Une trop grande ressemblance entre un produit détergent ou cosmétique et un aliment peut être à l’origine d’ingestion potentiellement grave, en particulier chez l’enfant.” Il est possible de signaler ces imitations auprès de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) qui réalisera l’analyse du risque réel encouru.Click Here: New Zealand rugby store

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