News

Donald et Melania Trump chahutés par les médias lors de la cérémonie de Thanskgiving

Ce mardi 24 novembre, Donald Trump et son épouse se sont adonnés au traditionnel rituel de Thanksgiving. Après avoir gracié deux dindes, les journalistes lui ont demandé s’il comptait demander le pardon à son tour.

Les résultats de l’élection présidentielle américaine lui sont restés en travers de la gorge. Depuis la victoire de Joe Biden, Donald Trump se terre dans le silence. Blessé et vexé, le 45ème président des États-Unis d’Amérique ne pointe presque plus le bout de son nez. Ses apparitions publiques relèvent alors de l’exploit tant elles se font rares. Alors quand le magnat de l’immobilier entrouvre la porte de la Maison-Blanche, une foule de journalistes se presse vers lui. Comme ce mardi 24 novembre, le jour où l’époux de Melania Trump s’est fait chahuter, comme le relatent nos confrères de News.

Comme le veut la tradition, Donald Trump a gracié deux dindes, Corn et Cob, “très très chanceuses” à l’approche de Thanksgiving. Cette fête, qui aura lieu le quatrième jeudi du mois de novembre aux États-Unis, représente un jour d’action de grâce et de prières. Une fois le rituel terminé, les journalistes ont poussé des cris d’orfaie. Dans un brouhaha de questions, l’un d’entre eux a demandé : “Allez-vous vous pardonner ?” Sans réponse de la part du chef de l’État, une des personnes a pris soin de reformuler la question. “Des pardons avant de quitter vos fonctions. Allez-vous vous pardonner ?” Face à son public, Donald Trump serait resté de marbre. Il aurait ignoré le parterre de journalistes et aurait simplement salué son public. Malgré son silence, le scénario reste probable. Alors qu’un tonnerre d’affaires juridiques pourrait s’abattre contre lui quand il aura raccroché sa veste de président des États-Unis, le milliardaire pourrait chercher à accorder la grâce présidentielle. D’abord, aux membres de sa famille et de son administration. Mais également, à lui-même. Ce pouvoir discrétionnaire exclusif sur la clémence lui permettrait de s’éviter la foudre et de se laver de tous les crimes fédéraux qui pourraient lui être reprochés. En revanche, le pardon présidentiel lui demanderait une démission avant l’investiture de son successeur.

Du déjà-vu aux États-Unis

Dans une interview donnée sur MSNBC, relayée par La Libre, Andrew Weissman, ancien procureur américain, imaginait ce scénario. “Si Trump devait perdre les élections, il n’y aurait pas grand chose qui l’empêcherait de pardonner à tous ceux qui l’entourent et à son entreprise pour contrecarrer toute enquête ou coopération potentielle future”, avait-il déclaré, au début mois de novembre. À Washington, d’autres experts le pensent capable d’user du pardon présidentiel. C’est d’ailleurs du déjà-vu dans l’histoire politique des États-Unis. En 1974, Richard Nixon avait évité un procès dans le scandale du Watergate. Son successeur et ancien vice-président Gérald Ford lui avait, alors, pardonné.

Article réalisé avec l’agence 6 Médias

© WALTER / BESTIMAGEDonald et Melania Trump

Crédits photos : Zuma Press / Bestimage

Click Here: Portugal National Team soccer tracksuit

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *