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Roschdy Zem raconte la mort de sa mère, “cette intense douleur…”

A l’affiche de Persona non grata, sa dernière réalisation, et bientôt à celle de Roubaix, une lumière, le film d’Arnaud Desplechin présenté lors du Festival de Cannes 2019, Roschdy Zem dévoile son plus grand complexe (une opération de chirurgie esthétique à sa majorité y a mis fin) et ses fêlures dans le dernier numéro du magazine Psychologies. L’acteur de 53 ans raconte comment, avec le temps, il accepte de se montrer plus vulnérable, notamment à l’écran. Roschdy Zem évoque la mort de sa mère comme le drame majeur qui lui a permis d’accéder à une sensibilité plus profonde.

On m’a beaucoup utilisé pour jouer des rôles de dur charismatique, mais aujourd’hui, je suis animé par le désir d’explorer ma vulnérabilité (…) Je dois préciser que je pleurais tout le temps et pour rien enfant. Et je me faisais bien chambrer pour ça… Puis, en grandissant, je me suis blindé, raconte Roschdy Zem. Probablement parce que j’ai pris mon père pour modèle et que je ne l’ai jamais vu pleurer ou faillir. Mais je sens aujourd’hui que quelque chose en moi me permet d’aller plus facilement vers les larmes. Une forme de maturité, certainement.

Je fais partie de ces Orientaux qui disent : ‘Le jour où ma mère meurt, je meurs avec elle.’

Pas seulement de la maturité. La star évoque avec pudeur la mort de sa mère : “Vous savez, je fais partie de ces Orientaux qui disent : ‘Le jour où ma mère meurt, je meurs avec elle.’ Et puis ça arrive, on a soi-même des enfants [deux enfants majeurs dans le cas de l’acteur, NDLR] et on se dit : ‘Bon, peut-être pas finalement…’ Mais c’était la première fois que je perdais quelqu’un qui m’était aussi cher. L’obligation d’accepter cette intense douleur a déverrouillé en moi l’accès à une sensibilité plus profonde.

Arnaud Desplechin a su voir cette douceur en l’acteur et l’utiliser pour Roubaix, une lumière. Roschdy Zem poursuit : “J’ai ce sentiment [de découvrir quelque chose de moi] après chaque rôle je crois (…) mais si je devais évoquer un rôle, ce serait celui qu’Arnaud Desplechin m’a offert : il m’a fait visiter des aspects de moi dont je ne soupçonnais pas l’existence. Ma douceur, mon indulgence, ma capacité à écouter les autres. Une forme de bonté que je n’avais pas imaginée chez moi (…) j’ai vu, grâce aux indications d’Arnaud, que ce type d’émotions que j’aurais voulu, auparavant, chercher très loin étaient juste là, à portée de main.

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Psychologies en kiosques le 25 juillet.

Roubaix, une lumière d’Arnaud Desplechin, le 21 août en salles.

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